Jean-Marc Aithamon (auteur roman historique, poésie)
 Jean-Marc Aithamon (auteur roman historique, poésie) 

1.2.3 poèmes (extraits).

Timmy   -     au revoir mon Titi ?  Mulan & ma petite Briquette  ( chat lut Bricka  ? ). Et Virgule, Starlette qui sont partis vous rejoindre.

Qui suis-je, pour décider de ton sort ?

Qui es-tu, pour décider de mon sort ?

Je suis la souffrance avant la mort,

La douleur avant le réconfort.

Peut-être, mais c’est mon bras, mirage d’une justice qui te perd.

Tout comme j’ai perdu mon père.

Non ! Le Passeur de la barque que l’on doit emprunter

Pour traverser,

Ne peut se tromper.

Pense aux champs paisibles,

Où ton cœur,

Mon cœur,

Ton esprit,

Mon esprit,

Devenus infaillibles

Se reposent de tous leurs tourments

Et continuent à avancer en posant

Un pied devant

Malgré les chaînes du temps.

Jamais,

Je ne t’oublierai,

TIMMY

Du Haut de Crécy,

Depuis ce jour où tu m’as léché la main.

Jamais, que ce soit hier, aujourd’hui ou demain.

Non, jamais.

Mon Golden Retriever, mon Loup de cœur

Qui m’as donné tant de bonheur.

Craonne. (Plume d'Argent 2009 - Colmar).

Sur ce chemin d'un soir,

Les rires d'Adélaïde et de Victoire,

Ce canon qui tonne,

Sur les tranchées de Craonne,

Écoute, les hurlements de douleur,

Des poilus écartelés par la peur,

Les cris de révolte,

Qui font des obus d'avril, une récolte.

 

Des lueurs artificielles,

Illuminent nos visages noirs,

Les éclats de shrapnel,

Nous trouent telles des passoires.

Condamnés

Dans cette boue en guise d'échafaud,

À être allongés

Droits comme des poteaux.

 

Je fais un pas, c'est ma butte,

en avant a dit le général, c'est votre lutte.

N'avancez pas Kameraden, das ist der krieg heute,

Restez dans vos creutes.

Je fais un pas, c'est normal,

Je ne sens pas les balles,

Juste un petit bout de fer qui m'a libéré,

God, help me, je vois les nuages les yeux fermés.

 

Le papillon

Comme un papillon sur la corolle d'une fleur,

Un cœur, se repose de son amour, abrité.

Lorsque, sur ses joues, le vent vient le caresser

Et lui souffler doucement dans l'oreille, qu'ailleurs ?

 

Ailleurs ! se dit le papillon, oui, pourquoi pas.

Allons voir si d'autres pensées peuvent bercer

Mon âme. Le voyage sera long, délicat

Peut-être ; enfin, cela ne peut m'inquiéter.

 

Le papillon se posa sur une rose.

Celle-ci étant occupée, ne put l'accueillir,

Mais lui montra une amie pleine de charmes.

 

Le cœur alors, s’en alla sur cette autre rose,

Mais elle avait pleuré tellement de larmes

qu'il se noya en voulant aimer son sourire.

 

La vieille horloge.(2ème prix poésie - Château-Thierry 2008).

Des reflets cuivrés aux dorures oubliées

Dans sa robe ternie,

Une vieille horloge somnolait.

Perdue dans cet océan de boiseries,

Ses aiguilles bloquées,

Elle s'ennuyait.

 

Abandonnée dans un coin,

Elle effeuillait chaque saison,

Comptant chaque seconde

L’espoir qu'un enfant lui prenne la main

Et l'entraîne dans une ronde

Hors de cette triste maison.

 

Quelques gouttes de pluie, notes de piano,

Une fenêtre qui claque, le vent qui s'engouffre

Elle crût un court instant

Ne plus sentir son cœur qui souffre

En écoutant cet étrange concerto

Comme auparavant.

 

La porte s'ouvrit si violemment

Qu’elle tomba.

Dans ce brouhaha,

Devenue maladroite,

Son balancier penchant à gauche, à droite,

Elle s'écrasa bêtement.

 

Avant de s'endormir,

Au fond de cette immense cohorte,

Une dernière fois, le miroir de cuivre bougea.

Tic-tac, tic-tac, pourquoi vais-je mourir ?

Ne suis-je pas bien là ?

Et le petit garçon referma la porte.

Et bien d'autres encore ............à découvrir.

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© Jean-Marc Aithamon

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